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Elections européennes 2024 : la répartition par pays et par groupe des 720 nouveaux députés européens

Dans quels groupes politiques seront répartis les futurs eurodéputés au Parlement européen ? Réponses en images.

Première force politique de l’hémicycle avant les élections européennes, la droite conservatrice renforce sa position après le scrutin. Le Parti populaire européen (droite conservatrice) récolterait 189 sièges selon les résultats provisoires fournis par le Parlement européen. Statu quo également pour les sociaux-démocrates du S&D, qui conserveraient le deuxième plus gros groupe au Parlement européen avec 135 représentants. Suivraient les centristes de Renew Europe (RE) avec 79 sièges, puis la droite nationaliste des Conservateurs et réformistes européens (ECR) et ses 73 élus et l’extrême droite d’Identité et démocratie (ID), composée de 58 membres. Les 53 écologistes (Verts/ALE) et les 36 élus d’extrême gauche (La Gauche) fermeraient la marche.

Voici le nombre de sièges obtenus par chaque parti dans les 27 Etats membres, parti par parti. 

Au sein du groupe du PPE, on devrait ainsi retrouver 30 Allemands (29 CDU-CSU et 1 Parti de la famille), 22 Espagnols (PP) ou encore 23 Polonais (21 Coalition civique et 2 Coalition Troisième voie). Mais également 6 Français des Républicains.

Côté sociaux-démocrates, les délégations italienne (PD) et espagnole (PSOE) seraient les plus fortes avec 21 représentants pour la première et 20 pour la seconde. Elles sont suivies des 14 Allemands du SPD, des 13 Français (Parti socialiste-Place publique) et de 11 Roumains (PSD).

Les Conservateurs et réformistes européens compteraient dans leurs rangs 24 Italiens (FI) ainsi que 20 Polonais (PiS) et 5 Français (Reconquête). L’autre groupe d’extrême droite, Identité et Démocratie, serait particulièrement francophone avec les 30 représentants du Rassemblement national.

En recul, les libéraux de Renew Europe continueraient de s’appuyer sur les 13 députés français de Renaissance et de la majorité présidentielle, la principale délégation nationale du groupe aux côtés de 8 Allemands (5 FDP et 3 FW) et 7 Néerlandais (VVD et D66). Également en difficulté durant ces élections, les Verts compteraient en particulier sur les 16 Allemands (12 Grünen, 3 Volt et 1 ODP) et les 5 Français (Les Ecologistes).

Enfin, La France insoumise (9 membres) constituerait la principale délégation du groupe de La Gauche, aux côtés de 4 Allemands (3 Die Linke et 1 Tierschutzpartei) et 4 Grecs (Syriza).

Dans les semaines qui suivent, cette répartition devrait néanmoins être affinée. Les élus aujourd’hui comptabilisés parmi les non-inscrits ou “autres” pourraient ainsi rejoindre divers groupes politiques du Parlement européen.

Les partis en tête pays par pays

Dans tous les Etats membres, les élections européennes se déroulent au scrutin proportionnel. Le nombre de sièges obtenu par chaque parti national dépend donc de deux facteurs : son score aux élections d’une part, et le nombre de sièges attribués à son Etat d’autre part, de 96 pour l’Allemagne à 6 pour le Luxembourg, Malte et Chypre. 

C’est pourquoi un parti enregistrant une relative défaite dans un pays peut néanmoins obtenir plus de députés européens qu’un de ses partenaires dans un autre pays. Le parti social-démocrate SPD par exemple, arrivé 4e en Allemagne, envoie 14 élus au Parlement européen, contre 8 pour le Parti socialiste portugais, pourtant en tête dans son pays.

Il peut néanmoins être intéressant de constater les principales forces en tête dans chacun des Etats membres. Ainsi, les conservateurs arrivent en tête dans 13 Etats membres de l’UE, dont l’Allemagne, l’Espagne ou la Pologne qui comptent un nombre important d’eurodéputés. Chez les sociaux-démocrates, les principales victoires sont enregistrées au Portugal, en Suède, à Malte et en Roumanie (en coalition avec les conservateurs). De son côté, l’extrême droite européenne est en première position dans cinq Etats membres (dont la France). Les écologistes parviennent quant à eux en tête de l’élection au Danemark et aux Pays-Bas (en coalition avec les sociaux-démocrates), tandis que les partis libéraux obtiennent cette première place en République tchèque ainsi qu’en Slovaquie.

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