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L'Essentiel des Européennes

L’Essentiel des Européennes #15 - Les sondages font-ils les élections ? | Les 3 points chauds à suivre en Europe | Comment seront répartis les sièges le 9 juin ?

Bienvenue dans la 15e édition de votre newsletter, la dernière avant les élections européennes. Aujourd’hui, on se pose une question pour la France : les sondages ont-ils toujours raison ? On vous propose aussi un tour d’Europe des pays à scruter d’ici dimanche prochain, puis retour en France, pour expliquer la répartition des sièges entre partis politiques. On termine avec un quiz et en musique ! Et rendez-vous la semaine prochaine pour les résultats détaillés du 10e scrutin européen !

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L'essentiel en France

Des surprises le 9 juin ?

Boule de cristal. Les sondages, ça va, ça vient, c’est comme la queue d’un chien”, disait Jacques Chirac. Par une phrase devenue culte, l’ancien chef de l’Etat pointait surtout la volatilité des études d’opinion, qui entraîne ainsi son lot d’incertitudes. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les élections européennes passées lui ont globalement donné raison. A quelques jours du scrutin du 9 juin, nous nous sommes plongés dans les sondages publiés à une semaine des élections de 2019, 2014 et même 2009. A chaque fois, au moins une liste a créé la surprise avec des résultats bien plus hauts… ou plus bas qu’annoncé par les enquêtes.

Patatras. Rappelez-vous, il y a cinq ans. Tandis que le Rassemblement national et la majorité présidentielle étaient au coude-à-coude dans les sondages, Les Républicains étaient confortablement installés sur la troisième marche du podium, crédités de 13 % d’intentions de vote à une semaine du scrutin. Sept jours plus tard, c’est la débâcle. La liste menée par François-Xavier Bellamy ne récolte que 8,5 % des suffrages, soit presque 5 points de moins que prévu. Effet inverse pour les écologistes, donnés à 7,5 %, qui ont finalement atteint 13,5 % des suffrages exprimés. Même les Insoumis avaient été surpris, en recueillant 6,3 % des votes alors que les sondages les plaçaient à 9 % en moyenne quelques jours plus tôt.

Chaque voix compte. En remontant encore plus loin, en 2009, on retrouve un phénomène semblable. Le Parti socialiste devait talonner l’UMP avec 21 % des voix ; la liste de gauche n’en recueillera que 16,5 %. Elle a même bien failli se faire doubler par les écologistes, déjà à l’origine de la grosse surprise du scrutin européen. Les Verts avaient récolté 16,3 % des voix, alors que les instituts de sondage les plaçaient à 10,5 % quelques jours plus tôt. Morale de l’histoire : pour chaque liste, l’élection n’est jamais jouée d’avance. Les sondages, aussi nombreux soient-ils, sont faillibles et incertains. Et la seule chose qui compte, c’est bien le bulletin que vous placerez dans l’urne ce dimanche 9 juin.

Si vous êtes absent, au travail ou en vacances le 9 juin, n’oubliez pas de faire une procuration pour confier votre vote à quelqu’un de votre entourage ! On vous explique la marche à suivre dans notre article, ici. Nouveauté cette année : les démarches peuvent être effectuées entièrement en ligne. Il ne vous reste plus beaucoup de temps si vous voulez que votre voix compte !

Dans le reste de l’actu en France

Dernière grande confrontation. Mardi soir, deux débats étaient organisés par France 2 et diffusés en direct sur France inter. Le premier réunissait les huit principales têtes de liste, et huit autres chefs de file pour la seconde partie de soirée. Revivez ces échanges en vidéo via notre site.

49,5 millions d’électeurs sont officiellement inscrits sur les listes électorales françaises pour les élections européennes de 2024, a annoncé l’Insee la semaine dernière. C’est 2,2 millions d’électeurs supplémentaires par rapport à 2019, 536 500 de plus depuis l’élection présidentielle de 2022. 1,6 million de ces électeurs sont des Français installés à l’étranger, tandis que 269 000 ressortissants d’un autre Etat membre de l’UE et qui habitent en France se sont inscrits sur les listes complémentaires françaises pour voter dans l’Hexagone, et non dans leur pays d’origine - une particularité qui ne s’applique en France que pour les élections européennes et municipales. Les Portugais (88 500), les Belges (42 000) et les Italiens (40 000) sont les trois nationalités les plus représentées.

Malgré le contexte difficile que connaît la Nouvelle-Calédonie depuis près d’un mois, “l’Etat s’engage pleinement pour que ces élections européennes se tiennent le dimanche 9 juin prochain sur l’ensemble du territoire”, ont annoncé les représentants de l’Etat français dans un communiqué, dimanche. Pour rappel, l’archipel du Pacifique connaît une grave crise depuis mi-mai provoquée par le vote d’une réforme électorale, menant à des blocages et violences qui ont fait sept morts et d’importants dégâts. 222 000 citoyens sont attendus dans les bureaux de vote en Nouvelle-Calédonie. Au scrutin européen 2019, seulement 20 % des électeurs de l’archipel s’étaient rendus aux urnes. A lire, le reportage très instructif de France info sur le sujet.

Le gendarme de l’audiovisuel en France a fort à faire en cette fin de campagne électorale. Lundi, sept chefs de file de “petites” listes candidates aux européennes en France se sont rendus devant le siège de l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) pour protester contre le faible traitement médiatique dont elles font l’objet depuis le début de la campagne, comme le rapporte Public Sénat.

Dans le même temps, Les Républicains et La France insoumise ont saisi l’Arcom pour un tout autre sujet. Ce jeudi, Emmanuel Macron accordera une interview aux journaux de 20 heures de TF1 et de France 2 à l’occasion des 80 ans du Débarquement en Normandie. Un entretien à heure de grande écoute sur les deux principales chaînes françaises, à trois jours du scrutin, notamment dénoncé par LR et LFI qui ont ainsi demandé à l’autorité de régulation que la prise de parole du chef de l’Etat soit décomptée du temps de parole de la tête de liste de la majorité présidentielle, Valérie Hayer. “Tout ou partie des propos tenus lors de cette interview pourra être pris en compte au titre de la campagne électorale, comme l’a été l’intégralité du discours que le président de la République a prononcé à la Sorbonne le 24 avril 2024″, a finalement tranché l’Arcom dans un communiqué publié hier, mardi.

L'essentiel en Europe

Les 3 pays à suivre en Europe

Hongrie : un opposant en forme contre Viktor Orbán ?

2004, 2009, 2014, 2019. Quatre dates, et autant d’élections européennes remportées par un seul et même parti en Hongrie : le Fidesz du Premier ministre Viktor Orbán. La formation politique nationale-conservatrice a même dépassé les 50 % de suffrages exprimés lors des trois derniers scrutins européens, comme en 2019 (52,6 %).

Mais une nouvelle figure montante de l’opposition pourrait bien perturber cette longue litanie de victoires du parti au pouvoir à Budapest. Ancien proche de Viktor Orbán et héraut de la lutte anticorruption, Péter Magyar est aujourd’hui son principal opposant. Donnée à 29 % dans un récent sondage, la liste menée par cet avocat de 43 ans se place toutefois loin derrière le Fidesz, annoncé autour de 48 %. Mais sa campagne pourrait l’ancrer dans un paysage politique hongrois marqué par les dérives autocratiques et les atteintes à répétition du gouvernement d’Orbán contre l’état de droit. La Hongrie disposera de 21 eurodéputés entre 2024 et 2029.

Pays-Bas : la nouvelle coalition à l’épreuve des urnes

Les Pays-Bas ouvrent le bal des européennes ce jeudi ! Plus de six mois après des élections législatives anticipées, les Néerlandais sont de nouveau appelés aux urnes. Arrivés en tête du scrutin de novembre à la surprise générale, les nationalistes du Parti pour la liberté (PVV) ont fini par conclure, mi-mai, un accord avec trois autres partis, dont les libéraux du VVD.

Selon les sondages, la formation eurosceptique dirigée par Geert Wilders est en bonne forme. Oscillant entre 22 et 23 % des intentions de vote, le PVV devrait faire son apparition au Parlement européen et y envoyer 9 élus néerlandais. Derrière, la coalition travailliste et écologiste GroenLinks-PvdA, donnée à 20 %, perdrait près de 10 points par rapport au scrutin de 2019. Le parti social-démocrate était alors mené par l’ancien commissaire européen, Frans Timmermans. Un autre chiffre sera à scruter, celui de la participation, puisque les Néerlandais ont tendance à s’abstenir davantage que leurs voisins lors des élections européennes. Les Pays-Bas disposeront de 31 eurodéputés entre 2024 et 2029.

Italie : Giorgia Meloni est-elle toute puissante ?

La Première ministre transforme les élections européennes en référendum”, titrait en Italie La Repubblica, il y a quelques semaines. Candidate dans toutes les circonscriptions pour son parti Fratelli d’Italia (Frères d’Italie), Giorgia Meloni joue la carte de la personnalisation du scrutin pour ces élections. Le parti à la flamme tricolore est donné largement en tête, et pourrait recueillir entre 27 et 28 % des suffrages.

Un tel score confirmerait sa domination sur les autres partis de la coalition de droite et d’extrême droite au pouvoir, Forza Italia et la Lega (Ligue), tous deux autour des 8 % dans les sondages. Face à elle, le Parti démocrate (PD, social-démocrate) oscille entre 20 et 22 % des intentions de vote. La cheffe de file du PD, Elly Schlein, parcourt le pays pour tenter de rattraper son retard, mobilisant des thèmes de campagne comme la santé ou les droits des femmes. Au niveau de l’UE, une large victoire des Frères d’Italie consoliderait la place de son groupe au Parlement européen, les Conservateurs et réformistes européens (CRE), dont les rangs pourraient bien grossir. L’Italie disposera de 76 eurodéputés entre 2024 et 2029.

Mais aussi

Bien d’autres résultats sont à suivre. La solidité électorale de la coalition au pouvoir en Allemagne, par exemple. Composée des socialistes, des Verts et des libéraux, elle est dirigée par le social-démocrate Olaf Scholz depuis décembre 2021 et connaît quelques difficultés depuis plusieurs mois (on vous résumait la campagne la semaine dernière). Tandis qu’en Pologne, le parti ultraconservateur Droit et justice (PiS) est aux coude-à-coude dans les sondages avec la Coalition civique (KO, centristes), qui dirige aujourd’hui le pays.

En même temps que les élections européennes, certains électeurs vont par ailleurs voter pour d’autres enjeux. C’est le cas en Belgique ou en Bulgarie, où se tiennent aussi des élections nationales. Les Slovènes doivent quant à eux se prononcer par référendum sur trois grandes questions : l’introduction d’un système préférentiel de vote, la légalisation du cannabis et l’euthanasie volontaire.

Les sondages en France
Les sondages en France - Semaine du 29 mai 2024

Comme on vous l’expliquait précédemment (lire L’Essentiel en France), les sondages ne sont qu’une photographie à un instant T des rapports de force politiques en se basant sur un échantillon de l’électorat français. Jetons tout de même une dernière fois un œil à notre agrégateur de sondages, qui permet de lisser l’évolution des intentions de vote pour les différentes listes dans les études d’opinion successives.

A une semaine du scrutin, ces courbes semblent se figer pour les 7 listes données au-dessus de 5 % (le seuil minimal à atteindre pour obtenir des élus au Parlement européen). Deux grandes inconnues demeurent. La première : qui de la majorité présidentielle ou des socialistes, dont les courbes n’ont cessé de se rapprocher dans les sondages ces dernières semaines, finira en seconde position derrière le RN ? La seconde : est-ce que l’une des quatre listes données entre 5 et 8 % d’intentions de vote (les Ecologistes, les Républicains, La France insoumise et Reconquête) parviendra à tirer son épingle du jeu, et est-ce qu’une d’elles échouera à atteindre le seuil fatidique des 5 % ? Réponse ce dimanche, à 20 heures.


Agenda

  • Mercredi 5 juin, 18h30 : meeting de François-Xavier Bellamy (LR) à la salle du Palestre au Cannet (Alpes-Maritimes), en présence d’Eric Ciotti, président des Républicains.
  • Mercredi 5 juin, 19h30 : meeting de Marion Maréchal (Reconquête) sur le port de Nice (Alpes-Maritimes), en présence du président de Reconquête, Eric Zemmour.
  • Jeudi 6 juin, 7h30 : ouverture des bureaux de vote aux Pays-Bas jusqu’à 21 heures, coup d’envoi des élections européennes de 2024.
  • Jeudi 6 juin, 18 heures : meeting de Valérie Hayer (Renaissance) au jardin Albert Ier à Nice (Alpes-Maritimes), en présence de l’ancien Premier ministre, Edouard Philippe, et du maire de Nice, Christian Estrosi.
  • Jeudi 6 juin, 18h30 : meeting de Manon Aubry (LFI) à La Sucrière à Lyon (Rhône), en présence de Jean-Luc Mélenchon.
  • Vendredi 7 juin, 7 heures : ouverture des bureaux de vote en Irlande, jusqu’à 22 heures.
  • Vendredi 7 juin, 14 heures : ouverture des bureaux de vote en République tchèque, jusqu’à 22 heures. Réouverture le lendemain, samedi, de 8 heures à 14 heures.
  • Vendredi 7 juin, 18 heures : meeting de Raphaël Glucksmann (PS-PP) au Palais des Sports de Saint-Sauveur à Lille (Nord), en présence de la maire de Lille, Martine Aubry, et du premier secrétaire du PS, Olivier Faure.
  • Vendredi 7 juin, minuit : fin de la période de campagne officielle en France, début d’une période de “silence électoral” jusqu’au dimanche, 20 heures.
  • Samedi 8 juin : les électeurs qui résident à Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, en Polynésie française ainsi que les Français établis sur le continent américain sont appelés aux urnes. Jour de vote également en Lettonie, en Slovaquie, à Malte, en République tchèque (aussi le vendredi) et en Italie (aussi le dimanche).
  • Dimanche 9 juin, 8 heures : ouverture des bureaux de vote en France métropolitaine. Les électeurs d’outre-mer (outre les territoires cités précédemment) et les Français de l’étranger (sauf ceux établis sur le continent américain) votent aussi. Jour de vote également en Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Italie, Lituanie, Luxembourg, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovénie et en Suède.
  • Dimanche 9 juin, 20 heures : fermeture des derniers bureaux de vote dans les grandes villes françaises, publication des premières estimations de résultats en France.

Dimanche 9 juin, suivez en direct les élections européennes grâce au dispositif exceptionnel de Toute l’Europe. Sur notre site internet et nos réseaux sociaux, découvrez les dernières tendances de participation au scrutin, ainsi que les premières estimations des résultats en France, et dans le reste de l’Union européenne.

Le mot de la semaine

Scrutin de liste à la proportionnelle et règle de la plus forte moyenne

Pour cette dernière newsletter avant le 9 juin, on se penche sur le mode de scrutin en France. Et on répond à une question simple : après les résultats, comment sera calculé le nombre de sièges que chaque parti français obtiendra au Parlement européen ? Un rappel pour commencer : il y a un seul tour. 38 listes de candidats concourent pour les 81 sièges au Parlement européen qui sont à pourvoir en France.

Ces sièges sont uniquement répartis entre les listes au-dessus des 5 % des suffrages exprimés. La règle de cette répartition est celle de la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne. En somme, plus une liste a de voix, plus elle a d’élus. Petit calcul mathématique en deux étapes.

Première étape, il faut calculer le quotient électoral, c’est-à-dire le nombre de voix nécessaires pour obtenir un seul élu. On l’obtient en divisant le nombre de suffrages total des listes au-dessus des 5 % par 81, le nombre de sièges à pourvoir. Les voix de chaque liste sont ensuite divisées par ce quotient électoral : cela donne le nombre d’élus pour chaque liste. En règle générale, tous les sièges ne sont pas pourvus avec ce premier calcul mathématique. Deuxième étape, il s’agit de répartir les quelques sièges restants. On les attribue l’un après l’autre en calculant une moyenne. La liste avec la plus forte moyenne obtient le siège supplémentaire, jusqu’au moment où les 81 sièges sont pourvus.

Envie d’approfondir ? Les votes obtenus par les listes sous les 5 % sont-ils comptabilisés ? On détaille la procédure dans notre article, à épingler pour le 9 juin au soir !

L'image de la semaine
Des entreprises européennes et américaines s'engagent en faveur du vote des citoyens européens lors des élections de juin 2024.

Les grandes marques se mettent à l’heure des élections européennes. Plusieurs groupes européens et américains ont récemment lancé des campagnes de communication visant à promouvoir le vote lors du scrutin qui se déroulera du 6 au 9 juin sur le continent.

Fin mai, la plateforme suédoise de streaming musical Spotify a ainsi publié une playlist intitulée Play Your Part, Europe ! rassemblant des artistes de toute l’Union européenne, et enverra des messages à ses utilisateurs pour leur rappeler cette échéance électorale. Dott et Lime, opérateurs de trottinettes et de vélos électriques en libre-service, veulent quant à eux faciliter l’accès au bureau de vote en offrant des courses gratuites lors des jours du vote dans les villes européennes où ces entreprises ont installé leurs services. Deux trajets de 15 minutes gratuits chez Lime avec le code “EUROPE2024”, et deux trajets de 10 minutes avec les véhicules Dott et Tier grâce au code “EU2024VOTE”.

Même les entreprises américaines y vont de leur initiative à l’occasion de ces élections. Coca-Cola soutient ainsi la campagne #UtilisezVotreVoix du Parlement européen. La multinationale spécialisée dans les sodas publie notamment des visuels sur les réseaux sociaux, accompagnés du slogan “Plusieurs options existent. Le choix vous revient”. Enfin, le géant du numérique Apple met à l’honneur les applications officielles de l’UE en page d’accueil de l’App Store dans les 27 Etats membres de l’Union européenne.

Le quiz de la semaine : Connaissez-vous les élections européennes de juin 2024 ?

Voici 15 semaines que vous suivez l’actualité des élections européennes de 2024 grâce à cette newsletter (ou peut-être un peu moins pour ceux arrivés en chemin). Vous devez donc être incollable sur ce scrutin ! Testez vos connaissances avec notre quiz, ici. Si vous faites moins de 8/10, il va falloir réviser vos classiques d’ici dimanche…

Et découvrez ici tous nos autres quiz pour mesurer vos connaissances sur l’Union européenne.

En musique
Nana Mouskouri au Parlement européen à Strasbourg en juillet 1999, quelques mois avant l'inauguration officielle du bâtiment
Nana Mouskouri au Parlement européen à Strasbourg en juillet 1999, quelques mois avant l’inauguration officielle du bâtiment - Crédits : Parlement européen

Certains députés européens sont entrés dans la postérité autrement que pour leurs faits d’armes à Strasbourg. C’est notamment le cas de la grecque Ioánna Moúschouri, plus connue sous le nom de Nana Mouskouri.

Le destin de la chanteuse aux 400 millions d’albums vendus à travers le monde est intimement lié au continent européen. Née en Grèce en 1934, Nana Mouskouri représente le Luxembourg à l’occasion de l’Eurovision en 1963. Avant de rencontrer un de ses premiers succès en France (et en français) en 1965 avec le morceau L’enfant au tambour. Durant sa carrière, elle chante dans une dizaine de langues dont l’anglais, l’allemand, l’italien, le portugais, l’espagnol, le néerlandais… et même le gallois et le corse.

En 1994, sa carrière prend un tout autre tournant. Cette année-là, elle est élue députée européenne pour le parti conservateur grec Nouvelle Démocratie (Parti populaire européen). Elle y restera 5 ans, jusqu’en 1999, durant lesquels elle siègera au sein de la commission en charge des Affaires culturelles et de l’Education.


Consultez notre dossier spécial Elections européennes 2024

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