Brèves Au terme du 1er tour des élections législatives anticipées, le Rassemblement national et ses alliés (LR-Ciotti) terminent premier au niveau national, avec 33,15 % des voix, selon les résultats du ministère de l’Intérieur au lundi 1er juillet. Le parti d’extrême droite est suivi par le Nouveau Front populaire, alliance de partis de gauche (comptant notamment La France insoumise, le Parti socialiste, Place Publique, Les Ecologistes et le Parti communiste français), qui arrive deuxième avec 27,99 % des suffrages.
Les candidats de la majorité présidentielle, qui se présentent sous la bannière “Ensemble pour la République” (Renaissance, Horizons, MoDem, UDI), terminent quant à eux en troisième position, obtenant 21,27 % des votes à l’échelle du pays. Avec 6,57 % des voix, Les Républicains finissent à la quatrième place. Un chiffre auquel on peut ajouter les 3,66 % obtenus par des candidats “Divers droite”.
Les électeurs se sont largement mobilisés pour ce premier tour, puisque le taux de participation atteint 66,71 %. Il faut remonter au premier tour des élections législatives de 2002 pour relever une telle participation (64,4 %), voire en 1997 (67,9 %), alors qu’elle est régulièrement en baisse depuis 1993 (68,9 %).
76 élus dès le premier tour
76 candidats ont été élus dès ce dimanche 30 juin, remportant chacun plus de 50 % des suffrages, qui représentent au moins 25 % des inscrits sur les listes électorales. 37 candidats du Rassemblement national sont dans ce cas de figure, comme leur cheffe de file Marine Le Pen (58 %) dans le Pas-de-Calais ou le candidat qui a défait le patron du Parti communiste, Fabien Roussel, dans le Nord. Les Républicains proches d’Eric Ciotti ont par ailleurs enregistré une victoire dimanche, dans les Alpes-Maritimes.
32 circonscriptions ont aussi été remportées par le Nouveau Front populaire dès dimanche. Il s’agit notamment des Insoumis Manuel Bompard à Marseille (67,5 %) et Mathilde Panot (59,3 %) dans le Val-de-Marne. A gauche, le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a aussi été réélu dans sa circonscription de Seine-et-Marne, avec 53,4 % des voix. L’adjoint socialiste à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire (50,9 %), a quant à lui battu l’ancien ministre Clément Beaune dans la septième circonscription de la capitale.
Enfin, deux élus d’Ensemble, la coalition présidentielle, rejoignent aussi les bancs de l’Assemblée nationale dès ce premier tour, dont Pierre Cazeneuve (Hauts-de-Seine) réélu avec 53,2 %. Du côté des Républicains, le médecin Philippe Juvin (52 %), ancien eurodéputé (2009-2019), l’a emporté dès le premier tour dans sa circonscription des Hauts-de-Seine.
Vers le second tour
Convoquées par Emmanuel Macron, après les élections européennes du dimanche 9 juin, ces législatives anticipées connaîtront leur épilogue lors du second tour, dimanche prochain, le 7 juillet. Une échéance électorale décisive qui déterminera la couleur de l’Assemblée nationale et le futur gouvernement français. L’Assemblée nationale étant composée de 577 députés, il faut donc obtenir 289 élus pour atteindre la majorité absolue.
La question, maintenant, est de connaître le nombre de triangulaires du second tour et les différents désistements. Les candidats ont jusqu’à mardi, 18 heures, pour confirmer leur maintien au second tour auprès du ministère de l’Intérieur.
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